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La cambuse.





Ceci n’est pas une cuisine.








Mot relégué aux terriens depuis longtemps, il s’agit là de notre (petite) cambuse.

Le plus important pour nous était d’avoir un four à bord, très utile pour la cuisson du pain. En voyage, les cales renferment des dizaines de kilos de farine de blé et de levure. Le tout stocké dans des contenants qui protègent la précieuse poudre de l’humidité et des nuisibles. Cela nous permet d’avoir du pain au quotidien (fait à la main), que l’on soit en pleine mer ou dans des zones très isolées.


Pour les non-initiés, le four est monté sur cardans. C’est-à-dire qu’il pivote sur un axe afin qu’il soit toujours le plus horizontal possible même lorsque le voilier penche (gîte) très fort. Dans des conditions musclées, on utilise également des « cales-casseroles ». Sortes de tiges en inox permettant de s’adapter à tous types de casseroles ou poêles et immobilisant l’ustensile au-dessus du bec à gaz.

Un gain de sécurité et d’efficacité important !


Faisant face, un (très) grand frigo. Le moins qu’on puisse dire c’est que les danois semblent aimer boire de la bière bien fraîche après une journée de régate… ! (Qui ne le souhaite pas d’ailleurs ?!) Fabriqués au Danemark depuis leur création, les X-Yachts de cette époque veillaient visiblement à ce que les équipages ne se déshydratent pas une fois en mer… !









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